CIUSSS Centre-Ouest MontréalJuillet 2023

Le Service des technologies de l’information assure le soutien technique du Dossier de santé connecté

Le Service des technologies de l’information joue un rôle clé en matière de connectivité, d’authentification des utilisateurs et de cybersécurité

Cette année, le rideau se lèvera sur la revue Le Dossier de santé connecté, une production mettant en vedette une pléiade d’acteurs brillants, qui éblouira le public, surprendra les critiques et sera à l’affiche pour une durée indéterminée au CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal.

Tous les yeux seront braqués sur le personnage principal, le Dossier de santé connecté (DSC), dont le pouvoir charismatique permettra aux membres du personnel d’utiliser une seule plateforme numérique pour accéder rapidement et facilement à toute l’information médicale, intégrée et à jour, au sujet des usagers des soins de santé et des services sociaux de tous les sites du CIUSSS. 

Les membres du personnel pourront accéder beaucoup plus facilement à l’information relative à la santé, ce qui rehaussera l’efficacité des flux de travail ainsi que le niveau de sécurité et la qualité de soins tout en laissant plus de temps pour les contacts personnels entre les cliniciens et les usagers.

Naturellement, avec ce genre de prestation exceptionnelle, le DSC sera profondément respecté.

Une multitude de détails

Cependant, le vedettariat ne suffit pas. Pour que cette production connaisse un réel succès, le travail de nombreux autres professionnels devra entrer en jeu.

Pour que le DSC brille de tous ses feux, c’est-à-dire qu’il soit prêt à être utilisé immédiatement et sans problème par les membres du personnel, le Service des technologies de l’information (TI)doit s’assurer, entre autres, que tous les liens et les connectivités nécessaires sont en place, que le processus de connexion fonctionne sans heurt et en toute sécurité, que l’accès est accordé aux personnes autorisées et que l’infrastructure technique est conforme aux exigences.

En outre, le projet a le soutien des membres visionnaires du conseil d’administration du CIUSSS et compte sur l’apport des cliniciens qui possèdent une expertise considérable en matière de technologie de l’information.

Les TI en chiffres

  • Total des applications numériques de tous types utilisées actuellement au CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal : au moins 140
  • Serveurs requis pour soutenir ces applications : plus de 1 200
  • Nombre total d’employés de l’Équipe des TI : 110
  • Nombre d’employés des TI dédiés à la cybersécurité : 12
  • Postes de travail (à l’échelle du CIUSSS) : plus de 10 000
  • Téléphones : plus de 10 000
  • Comptes gérés : au moins 13 000
  • Kilomètres de câbles à fibre optique : plus de 100

Membres de l'équipe de la DRI qui travaillent actuellement sur le projet Dossier de santé connecté.

Membres de l’équipe de la DRI qui travaillent actuellement sur le projet Dossier de santé connecté.

Travaillant de concert, ils ont « traduit » les besoins des cliniciens et des usagers de soins de santé en solutions que le DSC sera en mesure de fournir.

En clair, les TI ne développent ni code ni logiciel pour le DSC. Cette tâche incombe à Harris Healthcare, un partenaire qui collabore étroitement avec l’Équipe de santé numérique —qui s’appuie sur une connaissance approfondie des besoins du CIUSSS— pour développer les fonctions que les cliniciens utiliseront.

Lorsque le travail de Harris et de l’Équipe de santé numérique sera terminé, le DSC aura besoin d’un système de soutien important. Cette responsabilité incombera aux TI.

S’attaquer à un mégaprojet

Il n’est donc pas étonnant que le DSC ait acquis la réputation d’être le projet le plus vaste, le plus ambitieux et le plus complexe jamais entrepris par le CIUSSS, a déclaré Jennifer Boudreault, qui assure la liaison entre les TI et l’Équipe de santé numérique.

Elle explique que le lancement du DSC constitue un défi majeur, simplement parce qu’il innove au Québec, comme…

  • premier dossier de santé connecté développé pour toutes les Directions du CIUSSS;
  • première application de cette ampleur basée sur l’informatique en nuage;
  • première utilisation du courriel pour l’authentification des utilisateurs et l’accès aux différentes applications.

Selon Jacques Laporte, directeur des Services informatiques au CIUSSS, lorsque le DSC sera pleinement fonctionnel, il exigera un peu moins d’entretien que ce qui est requis pour appuyer la gamme complexe d’applications utilisées actuellement

Tout d’abord, explique Monsieur Laporte, l’un des principaux objectifs du DSC est de supprimer plusieurs des plus anciennes applications du CIUSSS. Une fois cela fait, les TI pourront se concentrer principalement au soutien au DSC.

De cette manière, les cliniciens pourront travailler sur une seule plateforme plutôt que de devoir se connecter à différentes applications pour effectuer chacune de leurs multiples tâches.

Une autre différence majeure est que le DSC sera basé sur l’informatique en nuage. Actuellement, ajoute Monsieur Laporte, les 140 applications du CIUSSS sont hébergées dans 1 200 serveurs à l’HGJ, ce qui entraîne une charge de travail considérable pour les TI.

Une grande partie de ce fardeau disparaîtra progressivement à la suite du lancement graduel du DSC, lorsqu’un nombre croissant d’employés commenceront à travailler dans le nuage.

Pour en savoir plus au sujet du dossier de santé connecté

Pour explorer le DSC plus en détail, consultez les articles suivants publiés dans les Nouvelles de l’HGJ au sujet des améliorations majeures que le DSC conférera à la sécurité des usagers et aux tâches quotidiennes des membres du personnel.

Pour les membres du personnel, l’implantation d’un système basé sur l’informatique en nuage marquera le début d’une ère de mobilité. Par exemple, si un professionnel de la santé qui assiste à une conférence à l’extérieur de la ville doit être consulté au sujet d’un patient, il pourra avoir accès instantanément au dossier médical à jour du patient en question par le biais de toute forme de technologie utilisant un navigateur : téléphone mobile, ordinateur portatif, ordinateur de bureau ou tablette.

Soutenir « l’écosystème d’applications »

Lorsque ce système rationalisé basé sur l’informatique en nuage fonctionnera, les TI auront encore beaucoup à faire. En effet, un certain nombre d’autres applications continueront d’être utilisées, et il incombera aux TI de s’assurer que ces applications et le DSC communiquent harmonieusement, pour former ce que Monsieur Laporte appelle un « écosystème d’applications ».

Il dit que les TI devront également veiller à ce que le CIUSSS se conforme aux directives du ministère de la Santé et des Services sociaux en ce qui a trait à la cybersécurité, à la connectivité au nuage et à l’authentification du personnel qui souhaite se connecter au DSC.

De plus, les TI devront élargir la couverture cellulaire à l’HGJ en augmentant le nombre de fournisseurs de services, veiller àce que toutes les installations du CIUSSS disposent de l’équipement numérique adéquat et de l’accès aux applications nécessaires, et vérifier qu’une connexion Internet est disponible pour tous les membres du personnel qui en ont besoin.

En raison du niveau important d’innovations à l’échelle provinciale, Monsieur Laporte reste en contacts étroits avec le ministère de la Santé et des Services sociaux pour s’assurer que le DSC est conforme aux exigences gouvernementales en matière de cybersécurité et de connectivité au nuage.

La Fondation de l’HGJ apporte un soutien crucial au DSC

L’élaboration du dossier de santé connecté, et de ses nombreux avantages pour les usagers, serait impossible sans le soutien financier essentiel de la Fondation de l’HGJ.

Les dons peuvent être effectués en ligne à l’appui des programmes et des services à l’HGJ.

L’importance d’une cybersécurité extrêmement fiable est devenue évidente lorsque le CIUSSS a fait l’objet d’une cyberattaque à l’automne 2020. Heureusement, souligne Monsieur Laporte, aucune donnée n’a été perdue, aucune rançon n’a été payée et aucun fichier du CIUSSS n’a été crypté par le pirate informatique.

« Avons-nous eu de la chance?» dit-il. « Peut-être. Avons-nous eu les bons réflexes? Oui! Nous avons géré la crise de la bonne manière en collaborant avec les experts du ministère qui nous ont dit par la suite que nous avions fait exactement ce qu’il fallait».

« Nous avons appris que sinous implantions un système basé sur l’informatique en nuage, nous devions nous assurer qu’il est aussi sûr que possible, parce que dans le nuage, nous ne contrôlons pas tout de la même manière que lorsque nous utilisons nos propres serveurs. »

Est-ce que cela rendle projet d’élaboration et de mise en œuvre du DSC intimidant?Certainement, répond Monsieur Laporte, « mais je ne doute pas non plus que chaque minute que nous consacrerons à cette initiative en vaut la peine. Attendez et vous verrez –  ce sera superbe!»

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