Une bénévole à l’HGJ est fière d’être un « ange » de l’Hôpital

L’effusion de gratitude des patients et des membres du personnel motive les bénévoles à donner d’eux-mêmes
Pour connaître l’une des principales raisons pour lesquelles Rebecca Leroux est tellement enthousiaste à l’idée de faire du bénévolat à l’HGJ, il suffit de jeter un coup d’œil à sa veste turquoise distinctive : du côté droit, juste au-dessus de son cœur, vous verrez un ange, une épinglette dorée et brillante qu’elle a reçue d’un patient reconnaissant, un petit cadeau qui a une grande importance.
« Un monsieur âgé, dont je n’ai jamais su le nom me l’a donné il n’y a pas très longtemps », explique Rebecca Leroux, une étudiante âgée de 20 ans qui donne de son temps au sein du Service d’orthopédie depuis l’automne.

Lorsqu’elle fait du bénévolat à l’HGJ, Rebecca Leroux porte une veste sur laquelle elle arbore fièrement un ange, une épinglette qu’elle a reçue d’un patient reconnaissant du Service d’orthopédie. (Cliquez sur la photo pour l’agrandir.)
« Il s’est approché de la fenêtre où les patients s’inscrivent avec une poignée de ces épinglettes d’ange dans la main, et il les a distribuées à ceux qui travaillaient ce jour-là. Je lui ai demandé pourquoi il donnait ces épinglettes, et il m’a répondu ‘Parce qu’il faut être un ange pour travailler dans un hôpital’ ».
« Quel geste merveilleux! J’ai été très touchée. Cela m’a fait comprendre à quel point les patients étaient reconnaissants des soins qui sont prodigués ici. »
Ces sentiments chaleureux de gratitude sont également exprimés envers les médecins, les infirmières et les autres membres du personnel, selon Rebecca Leroux.
« Lorsque les chirurgiens sont entre deux opérations, ils peuvent être fatigués ou très occupés, mais ils trouvent toujours un moment pour me dire combien ils sont reconnaissants de ce que je fais. C’est la raison pour laquelle il est tellement agréable de faire partie de cet environnement. »
Mademoiselle Leroux dit qu’elle s’est d’abord intéressée au bénévolat en raison de son objectif à long terme de devenir médecin; elle pensait qu’œuvrer au sein d’un environnement de soins de santé serait un complément à ses études en soins de la santé au Collège Jean-de-Brébeuf.
Son travail comprend des tâches de secrétariat, mais Rebecca Leroux prend aussi le temps de parler avec les patients avant qu’ils s’inscrivent pour s’assurer qu’ils ont apporté les documents nécessaires, ce qui est particulièrement important si le patient a immigré récemment au Québec ou s’il s’agit un visiteur.
En moyenne, pendant l’année scolaire, le bénévolat l’occupe pendant de trois à quatre heures, une matinée par semaine. Cependant, entre deux sessions d’études, elle n’hésite pas à être présente plus longtemps, parfois pendant six heures, et elle accepte quelquefois un ou deux quarts de travail supplémentaires par semaine.
L’enthousiasme de Mademoiselle Leroux envers le bénévolat a également déteint sur plusieurs autres étudiants du Collège Jean-de-Brébeuf, où elle est la présidente d’un comité appuyant l’organisation humanitaire Médecins sans frontières.
Devant l’intérêt manifesté par les autres étudiants envers son bénévolat, Rebecca Leroux a invité Marko Obradovic, le chef des Services de bénévolats du CIUSSS, à venir au Collège pour expliquer que le bénévolat n’est pas seulement bénéfique pour les patients et les membres du personnel, mais qu’il a également une incidence émotionnelle et psychologique positive sur les bénévoles eux-mêmes.
Selon Monsieur Obradovic, par la suite, plusieurs étudiants du Collège Brébeuf sont devenus bénévoles, tandis que d’autres sont restés en contact avec lui avec l’intention de faire du bénévolat à une date ultérieure. Rebecca Leroux espère aussi collaborer avec ses amis pour organiser un concert à l’intention des résidents du CHSLD juif Donald Berman.
« Rebecca a créé un véritable pont entre son école et notre Hôpital », note Monsieur. Obradovic. « Nous étions impatients d’aller au Collège Brébeuf, parce que nous souhaitons attirer plus de jeunes. À cette fin, nous leur demandons ce qu’ils recherchent et ce qu’ils espèrent faire, et nous nous efforçons de leur offrir la possibilité de le faire. »
Mademoiselle Leroux parle de son travail comme « d’une belle leçon d’humilité. Le bénévolat à l’Hôpital met notre vie en perspective. Nous voyons ce que d’autres personnes endurent et nous nous efforçons de les aider à y faire face. »
« Cela nous rappelle que nous sommes en vie, en bonne santé et assez bien pour donner un peu de notre temps pour faciliter un peu les choses pour une autre personne. Et, quand ils vous disent combien ils en sont reconnaissants, que pouvons-nous demander de mieux? »